Suite a une année 2017 record, les experts en immobilier s’attendent à une baisse des ventes de biens, mais surtout pas de leurs prix. Une augmentation croissante qui devrait tout de fois ralentir dans les prochains mois.

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Au grand damne des futurs propriétaires, les prix des logements ne sont pas prévus à la baisse pour cette nouvelle année 2018. Après près d’un million de ventes en 2017, les promoteurs, notaires ou encore agents immobiliers ont pu passer de bonnes fête, car le secteur d’activité a enregistré des sommes records. Un record dû à l’augmentation des prix dans les grandes villes. Pour preuve, le mètre carré à Paris ayant dépassé les 9 000 euros (une hausse de 7%). D’ailleurs, 84% des acheteurs de biens immobiliers dans la capitale sont des cadres moyens ou supérieurs ou bien des ont des professions libérales. Les ouvriers et employé ne représentant que 5,8% selon le réseau Century 21.
Une hausse qui n’est pas la même sur tout le territoire. Pour exemple, Brest fait aussi parti des zones de marché les plus attrayante, avec un mètre carré a 2000 euros, ce qui est 9% plus chère qu’il y a un an. Lyon et Lille ont eux connus une hausse de 8%.

Les différents réseaux d’agence n’arrivent pas à se mettre d’accord sortant chacun leurs chiffres. Par exemple, Century 21, qui représente environ 850 agences sur tout le territoire français, avance une augmentation de 2,7% sur la totalité de l’année à venir concernant les appartements, et 0,8% pour les maisons. À la grande différence ds notaires, qui, eux, font leurs prévisions par rapport aux neuf premiers mois de l’année, et annonce une hausse de 5,8% des prix pour les appartements dit “ancien”, ainsi que 3,1% concernant les maisons.
Mais selon la Fédération nationale de l’immobilier (la Fnaim), sur la base d’une dizaine de milliers d’agences, a sorti un bilan ce mercredi. Un bilan qui montre une augmentation dans toute la France de 4,2% sur la totalité des logements. Avec un prix de 3.385 euros le mètre carré.

Mais cette hausse des prix ne devrait pas continuer sur ce rythme. Selon Laurent Vimont, président de Century 21 : “le marché s’autorégule comme cela se passe souvent après une forte hausse, lorsque les ménages parviennent à une limite de solvabilité. Le nombre de ventes devrait diminuer, et la hausse, ralentir”. En effet, depuis septembre, on peut observer un aplatissement de l’activité et de ses prix. L’annonce d’une nouvelle loi par le gouvernement, qui ne fait qu’être retardé, n’ai sûrement pas étrangère à cette accalmie. Il va aussi falloir accorder un peu de temps aux acheteurs et aux professionnels pour bien comprendre le nouveau zonage des aides publiques, qui lui aussi a changé.